La Cgt-Educ’Action 06 condamne le mépris avec lequel l’Education Nationale traite ses personnels. L’absence de mesures adéquates prises pour protéger les salarié-es qui dépendent du Ministère de l’Education Nationale est patente.
Masques en tissus inadaptés, plus aucune règles de distanciation, locaux non adaptés, surcharge des classes liée au manque de création de postes et des absences non remplacées… et des personnels épuisés.
D’autre part l’Administration maintient toujours des réunions en présentiel entre adultes (personnels enseignants et non enseignants) dans des lieux fermés, au mépris de toutes les recommandations des autorités sanitaires, pour un public déjà surexposé de par ses fonctions au risque de contamination. La CGT Educ’action 06 réitère sa demande de faire ces réunions en distanciel, d’annuler celles qui ne sont pas indispensables au bon fonctionnement du Service Public, ou, quand il s’agit de groupes restreints, dans des espaces garantissant des conditions sanitaires drastiques.
La Cgt-Educ’Action 06 considère que la responsabilité du Ministère et de ses divers échelons hiérarchiques sera engagée en cas d’aggravation des contaminations dans les établissements relevant de leur autorité »
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Méfions de ceux qui se servent de mots pour faire oublier d’autres maux
Il est cinq heures, Contigny-lès-Mormeilles s’éveille. Un mois d’école, déjà. En plus de l’humain, il a fallu gérer les mails à jets continus de la hiérarchie demandeuse – ça c’est resté normal – de tableaux à renvoyer, de statistiques à aligner, d’exercices PPMS à organiser, d’évaluations nationales à faire avaler à des enfants qui ne savent pas ce que sont les couleuvres. Lire la suite
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Parution: Le Petit Cahier N°62. Bulletin national 1er degré de la Cgt-Educ’Action
Journée de mobilisation nationale demandant une diminution du trafic aérien
L’impact de l’aviation civile sur le dérèglement climatique est nettement sous-évalué. Les chiffres habituellement retenus omettent les gaz autres que leCO2. La filière est ainsi responsable de plus de 7% de l’empreinte carbone de la France, comme le montrent les estimations de BL Evolution. Leur étude, publiée en juillet, «Climat, pouvons-nous (encore) prendre l’avion ?» pose une question à laquelle il est urgent de répondre collectivement. Quand prendre l’avion pour effectuer un trajet est en moyenne 14 à 40 fois plus polluant qu’utiliser le train, il est clair que ce mode de transport nous éloigne des objectifs fixés par l’accord de Paris.
D’autant plus quand on voit les objectifs de croissance du secteur : depuis plusieurs décennies, le trafic aérien double tous les quinze ans et les projets de construction de nouvelles infrastructures aéroportuaires se multiplient dans le monde. En France, des projets comme l’extension du terminal 2 à Nice ou du terminal 4 à Roissy prévoient une augmentation respective du trafic de l’aéroport de plus de 50% d’ici 2030 et de 38% d’ici 2037. Lire la suite.