« Emmanuel Macron, garant de la démocratie, doit admettre qu’il a perdu les élections »
Le président doit entendre le résultat des urnes et demander à la force politique qui est arrivée en tête de désigner un·e premier·e ministre
Le président de la République doit arrêter d’être dans une logique partisane et appeler le nouveau Front populaire qui est arrivé en tête au second tour des législatives à proposer un·e premier·e ministre qui sera chargé·e de former un gouvernement, et laisser faire ainsi le parlement et la démocratie parlementaire pour trouver des majorités de projet pour faire des réformes nécessaires au pays.
Emmanuel Macron doit sortir du déni et admettre sa défaite sévère
À l’heure où notre pays à besoin plus que jamais d’apaisement et de rassemblement, comme à chaque fois, le président lui préfère le chaos. La lettre qu’il a adressée aux français·es suscite une grande colère qui provoquera le chaos s’il ne respecte pas le résultat des urnes.
La nouvelle majorité Front populaire est dans la capacité de gouverner
Tout comme la majorité sortante qui était relative, la nouvelle majorité Front populaire est dans la capacité de gouverner, charge à elle de trouver des alliances pour arriver à une majorité sur des projets. La démocratie des urnes, dont le président de la République est garant s’il fallait le lui rappeler, doit être respectée.
La CGT appelle à mettre en place des méthodes démocratiques, en respectant la démocratie parlementaire et sociale, pour mettre fin à l’ère de la brutalisation de nos institutions par la majorité sortante et instituée par Emmanuel Macron.
Le 18 juillet : pression populaire et citoyenne pour que le résultat des élections soit respecté
Il y a besoin d’un changement dans les politiques économiques et sociales et la priorité pour la CGT c’est d’avoir un gouvernement quel qu’il soit qui va :
- abroger la réforme des retraites
- augmenter les salaires
- investir dans les services publics
C’est dans ce cadre que la CGT soutient l’initiative de la CGT cheminots qui a appelé les citoyen·nnes à se réunir le 18 juillet à 12h, jour de la première session de la nouvelle législature, à proximité de l’Assemblée nationale et à proximité des préfectures pour les non parisien·nes pour mettre l’Assemblée nationale sous pressions populaire.