Compte rendu du CTSD du 25 janvier 2021
La répartition des moyens dans le second degré
Le premier constat, partagé par tous⋅tes, c’est que les moyens dans le département pour le second degré baissent.
M. Le DASEN a choisi de ne pas répercuter cette baisse sur les lycées professionnels, c’est donc les collèges et les lycées généraux et technologiques qui sont bien malmenés.
Au collège, par rapport à la rentrée 2020, c’est 254 élèves en plus et 323 heures en moins (18 postes). Avec une dotation juste équivalente (proportionnellement au nombre d’élèves) à celle de 2020 (qui était déjà insuffisante), ce seraient 634 heures en plus (35 postes) qui auraient dû être allouées.
Il n’est évidemment pas possible de continuer à fonctionner comme cette année avec cette baisse de moyens. Le choix du DASEN a été d’augmenter les effectifs des classes des deux catégories les plus défavorisées : les collèges de catégories 2 et 3 (éducation prioritaire) passent respectivement de 27 à 28 et de 24 à 25 élèves par classe. Les collèges de catégorie 1 restent à 30 élèves par classe.
En LGT, l’augmentation de la dotation ne suit pas l’augmentation des effectifs : avec 496 élèves en plus, il n’y a que 476 heures en plus. Avec une dotation juste équivalente (proportionnellement au nombre d’élèves) à celle de 2020 (qui était déjà insuffisante), ce seraient 240 heures en plus (13 postes) qui auraient dû être allouées.
À ce constat s’ajoute l’augmentation de la proportion d’HS dans la dotation, qui passe par exemple de 8,69 % à 9,32 % pour les LGT pré-bac, et qui augmente partout. L’augmentation de la proportion d’HS est synonyme de diminution de la proportion d’heures postes, et donc en fait une diminution encore plus importante du nombre de postes.
Bref, un CTSD sous le signe des diminutions de moyens et donc de la dégradation des conditions d’enseignement et donc d’apprentissage pour les élèves.
On peut également ajouter que les structures ULIS sont systématiquement au-dessus de leur effectif maximum. Même s’il en est créé régulièrement, on ne peut que constater que c’est insuffisant. Dès qu’une structure est créée, elle est immédiatement pleine à plus de 100 %.
